Vous accompagnez votre proche, une personne malade ou en perte d'autonomie ? Avez-vous bien mesuré la charge de travail, le temps imparti à cette mission ? Il est indispensable de prendre le temps de la réflexion afin de s’engager sereinement.
Posez-vous les bonnes questions
Votre engagement auprès d'un proche aura forcément des conséquences. Comment cette fonction va-t-elle impacter votre emploi du temps professionnel, votre vie de famille ? Quelles tâches allez-vous assurer ? Pourrez-vous compter sur des personnes de confiance pour vous remplacer pendant vos absences ou vos vacances ?...
Réfléchissez à vos capacités et à votre disponibilité
Vous allez avoir besoin de volonté, d'énergie et de temps. Pour que les difficultés liées à ce nouveau rôle d'aidant ne vous submergent pas, analysez objectivement vos capacités à assumer cette fonction : capacités physiques, psychologiques, émotionnelles, financières… Au préalable, n'oubliez pas qu'en cas de soutien important à votre proche, vous accorderez moins de temps à d’autres sphères de votre vie. Par ailleurs, votre situation d'aidant principal peut engendrer des conflits si les autres membres de la famille sont trop en retrait et ne comptent que sur votre dévouement… Faites le point sur ces différentes questions et envisagez toutes les éventualités. Quoiqu’il en soit, veillez à ne pas laisser de côté votre famille, vos amis et vos loisirs : ils seront toujours nécessaires à votre équilibre. Enfin, afin de vous aider à mesurer et organiser les tâches quotidiennes, composez votre carnet d'aidant familial.