S'alimenter : quelles aides techniques ?

10 juin 2011

Votre proche peut souffrir de ne plus pouvoir préparer ses repas. Continuer de s'alimenter seul préserve un peu de son histoire personnelle, c'est aussi entretenir une source de motivation.

Quels outils facilitent la préparation des repas ?

Les petits appareils électro-ménagers contribuent à préserver longtemps l'autonomie d'un proche dans sa cuisine. Four à micro-ondes, robot de cuisine, bouilloire électrique sans fil, presse-agrumes électrique sont d'un emploi assez simple. Le robinet muni d'une douchette aide au nettoyage de l'évier. De nombreux ustensiles sont très astucieux quand on manque de force ou de précision :

  • ouvre bouteille en caoutchouc, poignée anti-brûlure, couteau à découper ergonomique, combiné "grattoir éplucheur";
  • la planche à tout faire ou "plan de travail multifonctions" permet grâce à son étau de couper, trancher, dévisser d'une seule main ;
  • le fixe casserole empêche de renverser le contenu d'une casserole
  • la passoire de cuisson évite d'avoir à manipuler une casserole d'eau bouillante.
  • les accessoires les plus courants doivent être à portée de main. Pour ceux que la position debout fatigue, un siège haut peut être utile.
  • la table roulante est plus commode qu'un plateau.

Que faire pour maintenir l'autonomie d'un proche à table ?

Placer sous l'assiette un tissu antidérapant. Les ventouses sont moins discrètes, et difficilement acceptées. Les rebords de l'assiette assez hauts serviront de butée pour les aliments. Il existe des rebords amovibles, adaptables à la vaisselle traditionnelle. Les verres et tasses doivent être stables. Un handicap peut amener à choisir une tasse incassable à bec verseur, large pied, avec anse, et même, si besoin, à découpe nasale. Les couverts seront légers, à manches épais et facilement préhensibles. Il existe aussi une grande diversité de couverts spéciaux.

A savoir :

Ces matériels existent chez les revendeurs, dans les salons spécialisés ou dans les CICAT (centres d'information et de conseil sur les aides techniques). Le CLIC ou le CCAS de chaque commune connaît les adresses les plus proches. Un ergothérapeute peut être de bon conseil. La plupart de ces aides ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale.

Bibliographie

  • Arthur et Léontine – exemple de vie autonome pour des personnes en situation de handicap - Cramif