Questions aux professionnels

Travail
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  • Bonjour,  je m’occupe de maman qui est en gir1 qui touche l’APA elle a droit a 14h par semaine, des auxiliaires de vie viennent pendant ces 14h, je viens de perdre mon emploi y a quelque temps donc je n ai plus besoin de ces assistantes de vie !! Et pole emploi m’oblige à faire des recherches d’emploi ou de formation, le problème c’est que je ne peux pas m’investir dans un travail car j’ai maman tout le temps 24h/24 moins 14h ! Je suis allé voir le clic de mon département du Gard en lui demandant si je pouvait être salarié de maman et la dame du clic m’ a dit que le conseil général refuse pour les gir 1 et gir 2 car ils ne sont plus capable de gérer la situation d’employeur,  je suis très désemparé car pole-emploi va finir par me couper mes allocations chômage.

    Question du 07/04/2015

    Si votre mère n’est plus en capacité de prendre de décisions, une mise sous protection juridique serait nécessaire. Le tuteur ou curateur pourra alors éventuellement ensuite vous employer dans le cadre de l’APA.
    Faites le point avec le CCAS ou le CLIC sur votre situation.

    Réponse du 09/04/2015

  • Ma Maman est atteinte d'Alzheimer mais pas encore assez prononcée pour être placée. Mon Papa est décédé récemment, je suis fille unique et je travaille je ne veux pas la laisser seule chez elle. Que me conseillez-vous ? Aide à domicile....?? MERCI

     

    Bonjour,

    Prenez contact avec le Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC) ou le service APA de votre Conseil Général afin d’évaluer son niveau de dépendance et éventuellement mettre en place un plan d’aide personnalisé à travers une demande d’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA). Ce plan d'aide sera adapté à la situation de votre mère et préconisera les aides adapatées.

    Cordialement,

     

  • Je voudrais savoir si une infirmière coordinatrice d'un service de soins à domicile a le droit de refuser une prise en charge d'une personne âgée qui refuse d'être lavée par un homme ?

    Un service de soins infirmier à domicile (SSIAD) est sollicité via le médecin (sur ordonnance). Il s’agit d’un soin. Les services de soins cherchent à répondre au mieux aux demandes des patients (horaires, disponibilités…). Mais leurs moyens sont ce qu’ils sont. Ils n’ont pas forcément dans leur effectif d’infirmiers du sexe demandé. Peut-être le patient peut-il trouver son bonheur parmi les infirmiers libéraux.
  • Quels sont les moyens (associations, organismes, etc.) pouvant agir dans l'intérêt des personnes âgées ? Ma belle-mère est hébergée dans une maison de retraite publique. Est-il normal que le cadre infirmier, responsable de cet établissement, ne connaisse pas l'absence, depuis 19 jours, d'une pensionnaire hospitalisée au centre hospitalier dont dépend la maison de retraite ? Est-il normal qu'une personne âgée de 90 ans, suivie par le médecin attaché à la maison de retraite pour des difficultés respiratoires sévères, aille passer un examen radiographique à l'hôpital dont dépend la maison de retraite, sans accompagnement, sans être vêtue chaudement, de 15 heures à 21h30, heure de retour dans sa chambre, avec comme alimentation : un bol de soupe ? Est-il normal que les résultats des examens ou visites médicales ne soient jamais communiqués à la famille, sans que celle-ci soit obligée de les demander au personnel soignant ?

    Les maisons de retraite sont des entreprises publiques ou privées, comme les autres. Comme partout malheureusement, des dysfonctionnements existent par manque de temps, négligence, voire incompétence. Il faut donc une vigilance constante pour que la négligence du personnel ne se transforme pas en maltraitance. Les familles ont à cet égard un rôle crucial à jouer. Leur présence, leur étonnement doit être un facteur dissuasif permanent. Une bonne discussion avec le responsable de l'établissement paraît, en l’occurrence, indispensable.
  • Qu'est-ce qu'une prestation de garde à domicile et comment en bénéficier ?

    Il s'agit d'une prise en charge partielle des frais de garde à domicile. Dans le cas où vous devez engager une personne pour vous aider : - dans une situation temporaire et urgente (sortie d'hôpital), - si vous êtes dans une situation de dépendance chronique, physique ou psychique, - pour remplacer votre famille en cas d'absence de celle-ci. Vous pouvez aussi en bénéficier : - en cas d'hospitalisation à domicile, - si vous devez engager une personne à domicile lors d'un séjour temporaire ou permanent en établissement. Vous pouvez prétendre à cette prestation, - si vous êtes âgé d'au moins 55 ans, - si vous êtes, titulaire d'une pension, rente ou allocation du régime général de la sécurité sociale (salariés), - si vos ressources supérieures ne sont pas supérieures à 1 860 € par mois pour une personne seule, et 2 790 € pour un couple (allocation logement, APL, retraite du combattant ... non compris). (Montants depuis le 01 janvier 2009) Elle peut être cumulée avec : - l'allocation compensatrice pour tierce personne, - ou l'aide ménagère à domicile. Les frais restant à votre charge ouvrent droit à la réduction d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile. La prestation vous est versée directement si vous êtes l'employeur de l'aide à domicile, mais vous devez faire l'avance des fonds. Si vous vous êtes adressé à une association employeur, la participation de la caisse est versée à cette association. La Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) rembourse 80 % de la dépense engagée jusqu'à 1 430 € par personne par trimestre (montant depuis le 1er janvier 2009). L'ouverture des droits est trimestrielle et peut être renouvelée une fois. Il convient de s'adresser à la caisse régionale d'assurance maladie dont vous dépendez.
  • Comment bénéficier de soins infirmiers sans faire appel à une infirmière libérale ?

    Si vous pouvez vous déplacer, les centres de soins infirmiers sont ouverts aux personnes âgées qui peuvent venir s'y faire soigner. Le paiement des prestations est effectué à l'acte, et financé par le régime d'assurance maladie. Pour toute information, adressez-vous au centre communal d'action sociale de votre commune.
  • Ma grand-mère de 92 ans est atteinte d'Alzheimer et son état s'est dégradé ces dernières semaines. On nous a pratiquement imposé une entrée en maison de retraite, car une place, demandée il y a longtemps et qu'on n'attendait plus, s'est libérée à une demi-heure de chez nous. Dans l'impossibilité de trouver infirmière, garde-malade ou aucun support tant psychologique que médical, malgré tout ce qu'on a pu entendre sur les aides au maintien à domicile, c'est la mort dans l'âme que nous avons placé ma grand-mère dans cette institution à laquelle elle ne s'habitue absolument pas, puisqu'elle est seulement angoissée et parfois désorientée, et non grabataire comme la majorité des pensionnaires. Son agitation dérange le personnel déjà en sous-effectif, et elle se retrouve régulièrement reléguée au cantou, ce qui a pour effet d'augmenter son angoisse et de la rendre malheureuse. Ma mère lui rend visite presque tous les après-midis, mais cet état de choses ne peut plus durer, ni pour elle, ni pour sa famille (nous sommes quatre enfants), ni surtout pour ma grand-mère qui va se laisser dépérir progressivement loin de sa famille. Si vous avez une solution, je suis anxieuse de la connaître.

    Votre tristesse et votre inquiétude sont compréhensibles. Votre culpabilité, votre sentiment d'impuissance aussi. Envisager un retour en famille est une solution possible (bien que très lourde) à condition que des aides spécifiques soient mises en place. Vous êtes vous réunis en famille afin d’examiner ensemble les alternatives possibles à cette maison de retraite (changement d’établissement, retour à domicile avec réseau d’aides familiales et professionnelles….) ? Renseigner auprès du CLIC (Centre local d’information et coordination), auprès des équipes APA du Conseil Général (plan d’aide), auprès du CCAS de la commune dans laquelle est domiciliée votre grand-mère. Avez vous pris contact avec l’association de malades et de familles « France-Alzheimer » ?